Comment mettre en place une démarche de RSO ?

Points de vue d’expert | 21 septembre 2017

La Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO-intitulé exact de la norme ISO 26000, référence la plus consensuelle), gagne du terrain sous l’effet des crises diverses, de la réglementation et de la conscience collective…

De plus en plus de donneurs d’ordre l’imposent à leurs fournisseurs. Les informations extra-financières d’une entreprise sont progressivement prises en compte pour son évaluation (capital immatériel, responsabilité environnementale…). La performance globale devient un objectif de l’entreprise.

GMBA a débuté la mise en œuvre de sa démarche RSO il y a 9 ans, ce qui nous permet d’accompagner nos clients dans cette même approche, fructueuse dès le démarrage en termes de relations avec les parties prenantes (dont les clients), de réflexions sur l’organisation interne (par exemple l’intégration des nouvelles générations), d’images (interne et externe)…

Eclairage d’Yveline Pouillot, Chargée de mission en RSO au sein du cabinet, sur les étapes clefs d’une démarche de RSO.

 

Comment démarrer ?

Un pilote du projet doit être désigné, interne ou externe. La détermination des dirigeants est incontournable… C’est un point fondamental. Sans leur impulsion, le temps de mise en place serait trop long pour rendre viable la démarche sur le moyen terme. Un référentiel sera choisi (qui peut être la norme ISO 26000, assez facile à appréhender) afin d’établir un diagnostic de l’existant.

Il est nécessaire de lister les impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de l’activité, ainsi que ses « parties prenantes », directes (clients, fournisseurs, salariés, partenaires, environnement naturel…) et indirectes (la famille de ses collaborateurs, les salariés des clients …).

Dès les premières interrogations (le respect de la vie privée des collaborateurs et des dirigeants est-il garanti ? La marque de ce copieur est-elle respectueuse de l’environnement ? La gouvernance permet-elle une information transparente sur les prises de décision ?), des axes d’améliorations apparaissent. Les plus aisés et visibles à mettre en place doivent l’être immédiatement : c’est ce qui donnera à tous l’envie de poursuivre.

 

Impliquer l’équipe

Impliquer les salariés de l’entreprise est une des conditions de la réussite. Des actions de communication sont à mettre en place dès le départ pour expliquer la démarche. Il ne faut pas oublier que les collaborateurs d’une entreprise sont ses premiers vecteurs de communication

Certains peuvent-ils être des relais internes ? Pourquoi ne pas définir de façon collective les valeurs de l’entreprise, demander à chacun de trouver une idée innovante de RSO ?…

 

L’incontournable plan d’actions

Le plan d’actions permettra la formalisation de la démarche. Il reprendra la stratégie à mettre en place en réponse à la vision et aux objectifs définis suite au diagnostic de l’existant (exemple : l’objectif est d’améliorer les relations de travail, la stratégie peut comprendre l’établissement d’un dialogue indépendant et complémentaire de celui qui existe avec les représentants du personnel), sans oublier d’imposer des délais de réalisation. Des moyens seront attribués pour répondre aux angles stratégiques définis (dans notre exemple : mise en place de groupes de discussion informels).

 

Le suivi d’indicateurs de performance

Des tableaux de bord permettront le suivi d’indicateurs de performance pertinents. La réalisation du plan d’actions fera l’objet d’un reporting présenté périodiquement à l’équipe source de propositions d’améliorations. Pour qu’après les premiers mois d’excitation face à un nouveau projet, la dynamique reste entière et l’efficacité reconnue, poursuivre les efforts vers une labellisation (type label LUCIE) ou une certification est une bonne méthode.

Pourquoi nous faire confiance pour vous accompagner dans le diagnostic et la mise en place de votre démarche RSO ?